Publié le 11 Novembre 2020
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Huile sur toile, 50X40, d'après une oeuvre d'Alena SHymchonak
Toutes mes peintures sont réalisées à l'huile, sur toile de lin ou coton aux couteaux et pinceaux. Des catégories sont consacrées à mes autres passions : la restauration des poupées anciennes et une autre à mon trésor de Wolf Chow, Blacky Jo. Bienvenue dans mon univers coloré.
Publié le 11 Novembre 2020
Huile sur toile, 50X40, d'après une oeuvre d'Alena SHymchonak
Publié le 10 Novembre 2020
La peinture, c'est comme l'écriture. Face à une toile ou une feuille blanche, qu'est ce que j'écris, qu'est ce que je peins ? En panne d'imagination..... Puis un jour, une image, une photo, une idée germe dans l'esprit et hop, c'est reparti.
J'imagine aussitôt ce que je souhaite réaliser : la forme et la taille de la toile, le choix des couleurs, la place du dessin, sans oublier la ligne d'horizon, le point où va se porter le regard, d'où viendra la lumière, etc.... C'est la première étape que j'appelle "la construction" de la peinture.
Lorsque tout est à peu près cadré dans mon esprit, j'attaque la préparation de la toile : couche de Gesso (c'est une accroche de fond) puis croquis au fusain et première couche de peinture avec les couleurs choisies et diluées pour un séchage plus rapide. Jusqu'ici tout va bien.
Arrive l'étape cruciale, la plus passionnante : Peindre.
Une grande excitation m'envahie ainsi qu'une forte concentration. J'attrape le couteau, en général j'utilise la peinture pure, sans mélange. Je peux mettre deux couleurs différentes sur le couteau et là s'ensuit une lutte acharnée entre couleur, matière, épaisseur, rendu. Je me suis surprise, plusieurs fois à carrément m'énerver sur la toile. Armée de mon couteau, j'ai lacéré celle-ci (ouf il n'y a pas eu de trou) et la lutte a cessé , parfois plusieurs jours plus tard, dès lors que j'ai obtenu satisfaction.
Autant qu'avec un pinceau, on peut "peloter" sa toile, la bichonner, autant qu'avec un couteau il est préférable d'y aller "d'art d'art". Je réserve le pinceau aux finitions, aux détails, à la petite touche nécessaire pour un éclairage parfait et à la signature.
Le couteau permet, lorsque le rendu est médiocre ou la couleur inadaptée, de gratter la peinture à peine sèche, d'attendre et de refaire un passage plus tard.
Je peins avec le nez sur la toile. En prenant du recul, c'est là qu'apparaissent les défauts, les erreurs, les trucs qui clochent... Alors, je prends une photo que je soumets à ma muse spirituelle Nadeige ( allez voir son site Lingenie) qui possède bon et bel oeil acéré pour les perspectives et le dessin, mes deux principaux manquements.
Je note ce qu'il reste à faire, chaque détail. Et re-photo, voir le rendu et j'arrête, je n'y touche plus lorsque je suis totalement satisfaite, voir heureuse, de ma peinture.
Publié le 12 Août 2020
Huile sur toile 50X60. Reproduction de Catherine Valette
Publié le 18 Juillet 2020
Le myosotis, et puis la rose, ce sont des fleurs qui disent quelque chose
Mais pour aimer les coquelicots et n'aimer que ça... faut être idiot !
Tu as peut être raison, seulement voilà quand je t’aurai dit tu comprendras. La première fois que je l'ai vue, elle dormait, à moitié nue dans la lumière de l'été au beau milieu d'un champ de blé et sous le corsage blanc là où battait son coeur, le soleil, gentiment, faisait vivre une fleur : Comme un p'tit coquelicot, mon âme ! Comme un p'tit coquelicot.
C'est très curieux comme tes yeux brillent en te rappelant la jolie fille ! Ils brillent si fort que c'est un peu trop pour expliquer les coquelicots ! T'as peut être raison seulement voilà quand je l'ai prise dans mes bras elle m'a donné son beau sourire, et puis après, sans rien nous dire, dans la lumière de l'été on s'est aimé ! ... on s'est aimé ! Et j'ai tant appuyé mes lèvres sur son coeur, qu'à la place du baiser y avait comme une fleur : Comme un p'tit coquelicot, mon âme ! Comme un p'tit coquelicot.
Ça n'est rien d'autre qu'une aventure ta petite histoire, et je te jure qu'elle ne mérite pas un sanglot ni cette passion des coquelicots. Attends la fin ! tu comprendras : Un autre l'aimait qu'elle n'aimait pas et le lendemain, quand je l’ai revue, elle dormait, à moitié nue, dans la lumière de l'été au beau milieu du champ de blé. Mais, sur le corsage blanc, juste à la place du coeur, Y avait trois gouttes de sang qui faisaient comme une fleur : Comme un p'tit coquelicot, mon âme un tout p'tit coquelicot.
Marcel Mouloudji
Source : LyricFind
Publié le 17 Juin 2020
Un bleuet est de trop dans un champ de blé et pourtant qui peut nier que c'est à lui que celui-ci doit son éclat !
Constantÿn Huygens
Huile 40/40
Publié le 9 Juin 2020
Moi Vieux ! j'ai eu 9 ans et alors. Bien sûr j'ai des poils blancs sur les pattes et la barbiche poivre et sel. Le confinement, pour moi c'est très bien passé, c'était même exceptionnel car je sortais tous les jours une heure avec ma dérogation, bien sûr. La maitresse étant en chômage partiel, j'ai eu droit à la ballade quotidienne.
Il est vrai que je suis moins vif qu'avant, que je raccourcis de moi même la ballade, faut ménager sa monture comme dit l'autre et suis vite rincé surtout lorsqu'il fait chaud.
Je reviens du doc aujourd'hui, pour un check up, je suis en pleine forme pour mon âge dixtit le véto. Et je suis encore bien beau, is not it !
Publié le 8 Juin 2020
Lilou dans sa deuxième tenue originale
Le bébé reborn fait son apparition au Etats-Unis dans les années 1990 avant de connaître un succès mondial et débarquer en France. Le terme « reborn » signifie « renaissant », mais alors qu’est-ce qu’un bébé reborn ? Ce terme caractérise les poupées qui, à l’origine, étaient des jouets pour enfant et qui ont subi plusieurs transformations physiques dans le but de ressembler le plus possible à un véritable nouveau-né. Aucun détail n’est laissé au hasard pour pousser le réalisme à l’extrême : la couleur et les détails de la peau, l’implantation de cheveux et de cils, l’effet humide sur les lèvres, la taille et le lestage du corps… En parallèle, l’art du reborning s’est répandu et de plus en plus de femmes deviennent à leur tour reborneuses et « donnent naissance » à ces poupées plus que réalistes
Toute la philosophie de Yesteria est qu’à travers la poupée réaliste, les enfants et les adultes pourraient vivre une vie pleine d’amour. Les enfants sont des cadeaux pour le monde, leurs esprits sont remplis d’innocence, de joie et de rires, tous les adultes étaient autrefois des enfants.
Publié le 17 Janvier 2020
Voici LILOU, poupée reborn, marque Yesteria
Taille: 55 x 22 x 12 cm (de la tête aux pieds) ; Poids: environ 1.4 kg
Un bébé « reborn » c’est tout simplement un poupon très réaliste. Son nom parle de lui-même car le mot « reborn » signifie en anglais « renaissance ». Ainsi, ce baigneur n’a rien à voir avec le poupon traditionnel car il ressemble à un vrai bébé à la perfection. C’est pourquoi il se prénomme comme cela, car le poupon reborn est plus qu’un simple poupon, c’est un vrai faux bébé. Ces baigneurs très réalistes sont réalisés en silicone pour un effet ultra naturel et un toucher comparable à la peau d’un bébé réel.
Le réalisme de ces bébés ne cesse de déchaîner les passions chez les petits comme les grands. Et oui même des adultes veulent leur poupon reborn ! Il existe bien des passionnés en toutes sortes alors pourquoi pas des passionnés de poupon comme un vrai bébé ?
Publié le 29 Novembre 2019
Vous connaissez les Cabbages Patch Kid,....ces petites poupées aux yeux grands ouverts, aux joues rondes comme des pommes et aux jambes potelées sont aussi surnommées « Les Patoufs»,et sont formées d’une tête en vinyle, juchée sur un corps tout mou.
Xavier Roberts, leur créateur, a décidé de créer un endroit où les poupées pourraient vivre en attendant l’accueil généreux d’une maison : c’est ainsi que le Babyland General a vu le jour. Car on n’achète pas les Cabbage Patch Dolls ; on les adopte.
Il faut signer des papiers, présenter sa carte d’identité, et l’on reçoit alors un certificat, établissant la légitimité de sa filiation avec le mi-poupon mi-poupée.
Le Babyland General est alors non seulement un magasin où l’on peut adopter les patoufs mais également un hôpital-maternité, où l’on peut tout savoir de la venue au monde des bébés, tous « fabriqués » à la main.
Un haut-parleur vous tient au courant des dernières avancées de la dilatation de Maman Chou, et crépite « alerte verte » si elle en est à plus de 6. Un docteur tout de vert vêtu et ne reculant devant rien se précipite alors et participe à la naissance de ce nouvel être - clame fiévreusement que « c’est un garçon » en le gratifiant de quelques gentilles claques sur la joue, avant de demander au public enthousiasmé de lui choisir un prénom.
Le Babyland Général comprend également un coin spécial où l’on peut donner le bain aux nourrissons, une salle de chirurgie pour ceux à qui il manque un œil ou qui ont les cheveux calcinés. C’est un musée-hôpital complètement kitsch, mais qui ne désemplit pas et mérite quand même le détour.
Infos pratiques
Cabbage Patch Kids Home / Babyland General
300 NOK Dr
Cleveland, GA 30528
Voici SHARON, patouf de 1978/1982
Production Coleco, 35 cm, porte le numéro 78 gravé à l'arrière de la tête. Robe et chaussures d'origine
Publié le 12 Novembre 2019
Voici un mot bien barbare pour signifier tout simplement "collectionner des poupées". Ce terme dériverait de Plangon, nom d'une courtisane grecque qui aurait été utilisée comme modèle pour des statuettes à l'effigie de Vénus.
A ne pas confondre avec la plangonophobie, qui est à contrario, l'aversion, la crainte des poupées. Chacun et chacune garde en mémoire, la belle Chucky ou encore plus belle, Annabelle. Mes copines les trouvent horribles, moi je souhaiterais en posséder une, elles ont un charme, une âme, telle les premières poupées de porcelaine, qui ont un visage si ingrat qu'on a du mal à comprendre pourquoi elles sont si onéreuses.
De nos jours les poupées "usinées" doivent répondre aux critères qui ont été imposés par la mode et POUR le commerce. Les barbies, les corolles, les bébés reborn, tous identiques, stéréotypés à souhait. La poupée doit être jolie et ou ressembler à un bébé.
D'après Werner Muensterberger, la plangonophilie serait le lien qui existerait entre l'enfant et sa mère. Il est vrai également que cette passion touche surtout les femmes après 50 ans. Est-ce là le fait de retomber en enfance ? Est-ce une question d'hormone ? Seules les collectionneuses seront capable de répondre à cette question.
Je ne collectionne pas toutes les poupées, j'aime les poupées anciennes, très anciennes, très abimées, des reliques que l'on met au rebut, à la decheterie, en brocante, celles qu'on ne fabrique plus et mon plus grand bonheur est de les faire revivre en les restaurant.
Peinture à l'huile, pâte à bois, enduit, un peu de tricot, un peu de couture et le tour est joué.
Chaque poupée à une âme : un enfant à du jouer avec, une histoire : certaines ont traversés les deux guerres....Alors tout comme des oeuvres sacrées de musée, on ne doit pas les oublier, on se doit de les conserver et pourquoi pas dans toute la splendeur qu'elles avaient lorsqu'elles étaient jeunes.
Là est mon but, là est ma passion. Ce n'est peut être pas de la plangonophilie, c'est peut être un exutoire contre le temps qui passe, refaire du beau avec ce qui était devenu moche. Refaire à l'authentique, les poupées uniques d'autrefois.